Accompagnement des programmes de 6^Eme

Introduction

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Progression.

 La proportionnalité : un fil rouge possible ...

Il n’y a pas qu’une seule façon de programmer sur l’année les apprentissages des élèves. Mais, si des choix différents peuvent parfaitement être justifiés, donner réellement aux élèves la possibilité de construire des apprentissages pérennes nécessite de prendre en compte certaines données incontournables :

        1°) Un temps de consolidation fructueux nécessite que les élèves aient eu la possibilité de travailler plusieurs fois la notion et tout particulièrement dans des contextes ne faisant pas automatiquement appel à cette notion.

Par exemple mobiliser la notion de quotient dans un chapitre qui serait consacré à cette notion n’est pas le moyen de construire chez les élèves les compétences attendues.

En revanche avoir la possibilité de l’utiliser fréquemment, sur une période la plus longue possible, par exemple pendant des temps d’activités mentales, des devoirs maison, des « problèmes pour chercher » ou toute autre activité non directement liée à un chapitre, aide beaucoup les élèves à construire la consolidation visée.

De plus rester moins longtemps sur une notion et choisir plutôt d’y revenir par petites touches très régulièrement évitent aux élèves les phénomènes de saturation tout en leur offrant plusieurs chances de comprendre.

       2°) Lorsque que les trois temps de l’apprentissage (découverte, institutionnalisation, consolidation) sont au programme d’une classe, la progression adoptée doit aménager une programmation des temps de découverte et de consolidation sur des périodes suffisamment longues. C’est le seul moyen de donner vraiment à chaque élève le temps de s’approprier une notion sans que les plus rapides ne s’ennuient.

Par exemple tenir compte de ces contraintes impose donc qu’en 6^ème la notion de quotient soit institutionnalisée en janvier.

Remarque : la géométrie, dont par choix délibéré il n’a pas été question lors de ce stage, n’est bien entendu pas à évacuer de cette réflexion.

       3°) Adopter à chaque niveau un fil rouge peut être aussi une bonne stratégie pour favoriser les passages courts mais fréquents sur une même notion.

Par exemple en 6^ème il est possible de ne pas consacrer un chapitre à la proportionnalité mais de choisir plutôt de proposer régulièrement des exercices mobilisant les procédures différentes qui la caractérisent. Faire ce choix présente en particulier l’avantage

• de faire évoluer au fil de l’année les stratégies disponibles aux élèves
• de visiter (ou revisiter ) tout le programme sur le numérique (par exemple les coefficients de proportionnalité peuvent évoluer de l’entier jusqu’au quotient en passant par le nombre décimal).
• d’ancrer solidement la notion de quotient et la modélisation par une multiplication de « prendre une fraction de quelques chose ».